Gabon : Manuel Valls demande le recomptage des voix : il faut aller plus loin !

Gabon : Manuel Valls demande le recomptage des voix : il faut aller plus loin !

Manuel Valls a demandé ce matin un nouveau comptage des voix de l’élection présidentielle contestée au Gabon. Evidemment il faut un recomptage, tout le monde sait que le résultat est frauduleux. La France, l’Union Européenne, les Etats Unis la communauté internationale avaient déjà demandé la publication des résultats par bureau de vote. M. Ali BONGO s’y refuse pour tenter de cacher des manipulations grossières dans son fief. En démocratie personne ne pouvant atteindre 90% des voix avec 99% de participation. Refuser tout recomptage en arguant que la loi électorale ne le prévoit pas ne peut valoir d’argument. Si cette situation perdure, le pays menace de sombrer dans la guerre civile. Monsieur BONGO ne peut pas se maintenir au pouvoir contre près de 60% de son peuple. Nous avons 15 000 ressortissants français sur place, dont, pour certains, nous sommes sans nouvelles. La victoire de Jean Ping doit être reconnue. Si on veut éviter un bain de sang, la communauté internationale, au premier rang duquel la France, doit réagir avec encore plus de vigueur. Je demande donc au Président de la République d’exiger que : – les résultats par bureau de vote soient publiés avant demain soir, 20h00 par M. Ali BONGO ou qu’il accepte sa défaite. – que les prisonniers politiques arrêtés depuis les résultats du scrutin soient immédiatement libérés. S’il refuse, la France doit en tirer dès aujourd’hui toutes les conséquences, comme elle l’a fait en Côte d’Ivoire lorsque Laurent GBAGBO tentait de voler la victoire du Président OUATTARA. Si Monsieur BONGO refuse, je demande à François HOLLANDE que la France reconnaisse M. Jean PING comme Président élu...
« Comment peut-on appeler à la recomposition de la vie politique française, et quand quelqu’un marque sa rupture avec F. Hollande dire : ‘vous, on ne veut pas vous parler’ ? »

« Comment peut-on appeler à la recomposition de la vie politique française, et quand quelqu’un marque sa rupture avec F. Hollande dire : ‘vous, on ne veut pas vous parler’ ? »

Wendy Bouchard • Vous avez entendu Catherine Nay à l’instant : tuer le père en politique, ce qui peut être extrêmement violent, brutal, c’est fondateur et nécessaire ? Jean-Christophe Lagarde • Je ne sais pas si c’est fondateur et nécessaire, on voit malheureusement que c’est un réflexe pavlovien de beaucoup de gens. J’ai contribué avec Jean-Louis Borloo à la création de l’UDI, je n’ai en rien eu besoin de tuer Jean-Louis Borloo ! Je regrette d’ailleurs son départ, et je continue à avoir d’excellentes relations avec lui, et souvent, encore ces derniers jours, des échanges avec lui. Il est important d’avoir une filiation en politique, pour savoir d’où l’on vient pour pouvoir définir où l’on va, pour avoir un peu de constance. C’est mieux que d’assassiner son père comme Marine Le Pen ou quelques autres. Wendy Bouchard • Mais certains vous reprochent, chez vous à l’UDI, un imbroglio en tout cas beaucoup de confusion, vous qui ne tarissez pas d’éloges sur Emmanuel Macron, vous qui lui avez même tendu la main, considérant qu’il était centro-compatible. Je pense à Hervé Morin qui dans le Parisien aujourd’hui s’exprime : « comment peut-on dire après la démission de Macron qu’on pourrait faire cause commune à la présidentielle ? Avant de s’exprimer, la moindre des choses aurait été d’en parler devant les instances de l’UDI, vous engagez notre parti dans une discussion avec Macron, c’est un renversement d’alliances » dit Hervé Morin. Vous trahissez votre propre camp ce-faisant ? Jean-Christophe Lagarde • D’abord, il n’est pas question d’un renversement d’alliances. Vous savez, c’est d’intérêt très marginal. En général, quand on veut faire parler de soi, il vaut mieux dire du mal de son propre...
Gabon : la France et la communauté internationale doivent prendre leurs responsabilités

Gabon : la France et la communauté internationale doivent prendre leurs responsabilités

  Les élections présidentielles au Gabon donnent lieu à une véritable révolte dans ce pays, tant le trucage des résultats est évident pour tous les citoyens gabonais, comme pour tous les observateurs internationaux. Sans la fraude massive organisée par M. Ali BONGO dans sa province natale du Haut Ogooué, M. Jean PING a clairement gagné cette élection avec près de 60% des voix. La France, l’Union Européenne, la communauté internationale ont demandé qu’on recompte les voix, ou à tout le moins qu’on publie les résultats par bureau de vote. M. Ali BONGO s’y refuse pour tenter de cacher des manipulations grossières dans son fief, en démocratie personne ne pouvant atteindre 90% des voix avec 99% de participation. C’est cette situation qui précipite le pays au bord de la guerre civile, on ne peut pas se maintenir au pouvoir contre 60% de son peuple. Il est encore temps d’éviter un bain de sang si la communauté internationale, avec la France au premier rang, réagit vite et avec vigueur dés aujourd’hui. La France doit exiger que : – les résultats par bureau de vote soient publiés avant ce soir 20h00 par M. Ali BONGO ou qu’il accepte sa défaite.  – que les prisonniers politiques arrêtés depuis les résultats du scrutin soient immédiatement libérés. S’il refuse, la France doit en tirer dés aujourd’hui toutes les conséquences, comme elle l’a fait en Côte d’Ivoire lorsque Laurent GBAGBO tentait de voler la victoire du Président OUATTARA. S’il refuse, je demande à François HOLLANDE que la France reconnaisse dès ce soir M. Jean PING comme Président élu du Gabon, et d’entraîner l’Union Européenne et l’ONU dans...