« Nous voulons des alliances claires, pas des entourloupes ! » – Déplacement à La Réunion

« Nous voulons des alliances claires, pas des entourloupes ! » – Déplacement à La Réunion

Jean-Christophe Lagarde rencontre ce vendredi 23 janvier 2015 les militants réunionnais de l’UDI. Le président de la fédération centriste a profité de sa visite à La Réunion pour clarifier la situation sur la plateforme UDI-UMP prévue pour les prochaines élections départementales et régionales. Pour lui, une alliance avec Thierry Robert n’est pas d’actualité. Le député-maire de Drancy souhaite faire de l’UDI le premier parti de La Réunion avec l’objectif fixé de doubler le nombre d’adhérents d’ici la fin de l’année. Par ailleurs, il a annoncé vouloir nommer Nassimah Dindar comme secrétaire nationale du parti en charge de la laïcité. Pour quelle raison êtes-vous en visite à La Réunion ? Je souhaite marquer un nouveau départ pour l’UDI. Il y avait pendant plusieurs mois des hésitations sur la ligne politique. Aujourd’hui, il y a une ligne politique claire. Nous avons une alliance avec l’UMP. Ce qui veut dire le respect de la force que nous représentons. Aux élections départementales, l’équipe de Nassimah Dindar sera soutenue par l’UMP afin de renforcer une majorité et faciliter la gestion de ce département. Aux élections régionales, dans un équilibre respectueux des forces, ce sera à l’UMP de conduire la liste. Quels sont vos objectifs pour ces prochaines élections ? Nous avons l’ambition de faire redémarrer le territoire. La France est bloquée au sommet : ça ne marche pas à Matignon, à l’Elysée, à l’Assemblée. C’est avec les départements et les régions que nous pouvons essayer de faire bouger les lignes. On ne peut pas attendre pendant 2 ans et demi l’élection présidentielle, d’autant plus dans une île comme La Réunion avec 30 % de...
« La France doit se mettre en guerre ! » – Sud Radio

« La France doit se mettre en guerre ! » – Sud Radio

Interrogé sur les ondes de Sud Radio, le président de l’UDI (Union des démocrates et indépendants), Jean-Christophe Lagarde, a appelé la France « à se mettre en guerre » après les attentats ayant frappé le pays les 7 et 9 janvier : « On nous fait la guerre aujourd’hui mais nous ne sommes pas en posture de guerre, avec des capacités de prévention, de résistance et d’information », a-t-il ajouté. Refusant l’idée d’un Patriot Act à la française, Jean-Christophe Lagarde a toutefois appelé à « une balance entre libertés et sécurité » : « Il faudra accepter plus d’intrusion dans les libertés individuelles pour garantir plus de sécurité. (…) L’Etat doit regarder un peu plus ce que font ses citoyens qu’il ne le fait aujourd’hui. » “Besoin d’un diagnostic des failles” Le président de l’UDI a critiqué pêle-mêle le « défaut de moyens » dans la lutte antiterroriste et les atteintes à la laïcité : « On pensait qu’on pouvait avoir quelques petites faiblesses. (…) Mais il faut un respect total, intégral de la laïcité. » Jean-Christophe Lagarde a également estimé que les mesures à adopter devaient être mûrement réfléchies : « Il y a un concours Lépine de la bonne idée anti-djihad (…) mais il y a besoin d’abord d’un diagnostic des failles » dans le renseignement, l’accompagnement pénitentiaire ou l’éducation. Empêcher le retour des apprentis djihadistes Le député-maire de Drancy avait déposé en novembre 2014 à l’Assemblée nationale une proposition de loi étendant les possibilités de déchéance de la nationalité et d’interdiction du territoire :« 1 200 personnes sont allées apprendre la barbarie [dans les camps d’entraînement en Irak et en Syrie, NdlR]. Le but est d’empêcher leur retour. » L’article sur le site internet de Sud...