Tout est à réinventer si on veut faire gagner la France

Tout est à réinventer si on veut faire gagner la France

Au seuil de l’année 2016, c’est vers la naissance d’un espoir nouveau que vont les voeux que je forme pour la France.  Notre pays n’est pas condamné à l’échec économique, au délitement social, à l’affaiblissement démocratique et à l’isolement en Europe.  Ceux qui nous gouvernent depuis si longtemps, les partis et les équipes, continuent de proposer les mêmes solutions qui on déjà échoué. Ils veulent corriger à la marge notre modèle économique et social alors que celui-ci est périmé.  Ce modèle, il date de l’après Seconde Guerre Mondiale, une époque où notre économie était centrée sur l’hexagone et où l’État était un acteur économique puissant par les sociétés qu’il possédait et les lourds investissements auquel il procédait. Ce monde là n’existe plus mais notre modèle n’a pas changé.  Si la France veut retrouver un chemin d’espoir, utiliser les formidables ressources et potentiels qui existent dans la société, si elle veut retrouver sa grandeur et sa place, il faut construire un nouveau modèle économique et social, le modèle français du XXIe siècle. Tout est à réinventer si on veut faire gagner la France et retrouver la cohésion nationale à laquelle tous les français sont attachés.  Ce nouveau modèle doit valoriser le mérite dans l’Éducation comme dans la compétition économique, donnes des opportunités nouvelles à ceux qui sont en échec, garantir l’égalité des chances en tout point du territoire national.  Ce modèle doit affirmer l’autorité de l’État en toute circonstance, donner tous les moyens à nos entreprises dans la compétition mondiale, être fondé sur le respect de nos ressources naturelles et leur durabilité.  Notre nouveau modèle français doit redevenir le moteur...
Pourquoi les propos de Claude Bartolone contre Valérie Pécresse ne sont pas un dérapage mais une stratégie

Pourquoi les propos de Claude Bartolone contre Valérie Pécresse ne sont pas un dérapage mais une stratégie

EXTRAIT Après l’affaire Morano, vous dénonciez une dérive identitaire inquiétante du débat. Cette nouvelle affaire est-elle comparable? Ce n’est pas strictement comparable dans la mesure où ici c’est utilisé comme désignation péjorative mais le fond du problème, la résurgence identitaire dans le débat politique, est le même. L’assimilation, maladroite donc, de Mme Pécresse à Mme Morano, est clairement destinée à montrer que la droite serait à l’image de Mme Morano, raciste, alors que le PS défendrait l’antiracisme. Or il n’est pas certain, outre le caractère fallacieux d’une telle imputation, que cela fonctionne politiquement comme le souhaiterait son auteur. Claude Bartolone s’inscrit-il dans la stratégie du think thank Terra Nova?  Le candidat PS à la région a clairement axé sa campagne sur la stratégie Terra Nova. C’est-à-dire l’appel à la «banlieue», avec tout ce que cela suppose de réduction et d’illusion, et à Paris. Il a pour cela multiplié les clins d’œil et les allusions, n’hésitant pas à déployer une forme de clientélisme ethno-culturel assez étonnant dans ses propos. De la même manière, il a favorisé clairement sur ses listes, la mise en avant d’une forme de diversité identitaire qui tranche avec la faible diversité sociale des profils de ses colistiers – dont la grande majorité est issue du secteur public et en particulier du milieu des collaborateurs politiques et d’élus. Depuis la fusion des listes avec le Front de gauche et EELV, on constate que cette stratégie est encore renforcée dans la mesure où figurent sur les listes de la gauche désormais pour le 2nd tour, des candidats qui ont soutenu et défilé, par exemple, avec des militants islamistes...