14 juillet : encore un exercice de haute voltige raté pour François Hollande

14 juillet : encore un exercice de haute voltige raté pour François Hollande

Pour le dernier 14 juillet de son quinquennat François HOLLANDE nous aura fait encore un exercice de haute voltige raté : un art de la synthèse sans concrétisation.

Il a tenu toutes ses promesses dit-il ? « On ne fera pas 50 md d’économies mais on n’en fera que 46 md (…) et j’aurai permis à mon pays d’être dans une meilleure situation en 2017 qu’en 2012 » On ne peut qu’en sourire ! Son dernier 14 juillet aura été le pire car la confiance des Français a été trahie à de nombreuses reprises, sa majorité est décomposée, son autorité est délabrée.

Après la présidence « normale » « la courbe va s’inverser » « la reprise est là » les slogans du chef de l’Etat se seront succédés chaque année sans grandes éclaircies. Cette année c’est « l’engagement », « l’esprit d’équipe ». Le défilé de ces petites formules n’aura servi à rien car trop de choses n’ont jamais abouti. François Hollande aura abîmé la France, ruiné ses finances et détruit son crédit.

Durant cette ultime intervention à l’occasion de la fête nationale, François HOLLANDE aura eu l’occasion de répéter son « ça va mieux » mais qui n’appartient qu’à lui-même : les Français ne sont pas dupes du spectacle donné par le gouvernement et des cadeaux électoraux qui ne sont pas financés. L’ambition pour le pays ne peut continuer à être bradée au nom de simples intérêts électoraux. Il promet des baisses d’impôts cet été après les avoir considérablement augmenté : François HOLLANDE sort l’artillerie des promesses non financées. Si François Hollande « n’a pas à s’excuser par rapport à une situation internationale », il a à s’excuser par rapport à la situation nationale.

En attendant, pour continuer à délaisser les vraies préoccupations, François HOLLANDE peut partir tranquillement faire sa mini-tournée européenne la semaine prochaine, le point de rupture est déjà entamé, les Français lui ont déjà tourné le dos. Face à l’addition des échecs, le ciel de François Hollande restera définitivement assombri à force de reniements.